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Une vie de mensonges film streaming avec sous-titres QHD

Une Vie de mensonges

Roger Ferris, espion pour la CIA spécialisé dans la traque de membres du Jihad islamique, débarque en Jordanie. Car c'est d'Amman, la capitale, que semble opérer Al-Saleem, auteur d'attentats terroristes survenus en Grande-Bretagne, que celui-ci, soucieux de préserver son anonymat, se refuse toutefois de revendiquer. Ferris convainc Hani Salaam, le dirigeant des services secrets jordaniens, de l'aider dans son enquête, mais les faux pas répétés de sa propre équipe, supervisée depuis la Virginie par son chef Ed Hoffman, provoquent bientôt la rupture de leur lien de confiance. Qu'à cela ne tienne, Ferris et Hoffman mettent au point un plan visant à faire sortir Al-Saleem de sa tanière: faire croire à l'existence d'une nouvelle cellule islamiste, mieux opérée et mieux financée que la sienne.

Body of Lies. peu crédible **1/2

Body of Lies se penche sur le travail des agents secrets américains au Moyen-Orient. Le sujet est passionnant. Le traitement l'est moins.


D'autant plus décevant que l'affiche laisse espérer du haut vol: Ridley Scott à la réalisation, Leonardo DiCaprio et Russell Crowe dans les rôles principaux. Le premier des deux acteurs incarne, avec conviction, un agent de la CIA envoyé sur le terrain pour participer au démantèlement d'une organisation terroriste. C'est la partie intéressante du film. Parce que celle qui se déroule à Washington est en grande partie menée par un Russell Crowe dont le principal exploit est d'avoir gagné 25 kg et de se glisser dans la peau d'une tête dirigeante de l'agence.


Au bout du compte, le résultat est peu crédible et mise sur des péripéties répondant avant tout aux poncifs hollywoodiens - ce n'est pas, dans le contexte, un compliment.

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**1/2
Body of Lies (V.F. Une vie de mensonges )

Drame d’espionnage de Ridley Scott. Avec Leonardo DiCaprio, Russell Crowe, Mark Strong.

Une vie de mensonges. la vérité en guerre

La guerre au terrorisme n'en finit plus de nourrir l'actualité et, par la bande, de donner des idées à la grosse machine hollywoodienne. Le thriller d'espionnage Une vie de mensonges (v.f. de Body of Lies ) est la dernière production sur le sujet, avec un Ridley Scott descendu sur le plancher des vaches, pour filmer le récit rocambolesque d'un agent double de la CIA coincé dans la poudrière du Moyen-Orient.

L'agent Roger Ferris (Leonardo DiCaprio), un jeune homme dédié à la cause comme pas un, se trimballe d'un pays à l'autre afin de tuer dans l'oeuf les projets machiavéliques des terroristes du jihad islamique. Avec sa barbe, ses lentilles cornéennes teintées et sa maîtrise de l'arabe, Ferris se fond dans le paysage comme si de rien n'était. Même sous la torture (coeurs sensibles s'abstenir), il est encore capable de dire tout haut à ses bourreaux d'aller se faire voir. Roger Ferris serait le petit frère de Jack Bauer qu'on ne serait pas étonné.

Dans sa chasse aux terroristes, Ferris doit toutefois composer avec un supérieur intransigeant (Russell Crowe) qui lui dicte la marche à suivre depuis sa maison cossue ou ses bureaux de Langley, en Virginie. L'affrontement entre le pragmatisme et la bureaucratie quoi. Les différences de points de vue des deux agents atteindront leur paroxysme lorsque la CIA mettra au point un complot visant à attirer dans ses filets un gros bonnet d'Al-Qaida, par l'entremise d'un architecte qui a bien peu à voir avec le terrorisme.

Le scénario de William Monahan (gagnant d'un Oscar pour The Departed), inspiré du roman du journaliste du Washington Post, David Ignatius, s'inscrit en ligne directe avec la série des productions américaines tonitruantes, à haut indice d'explosions et de fusillades, qui ont pour toile de fond l'affrontement entre l'Occident et les musulmans. Le canevas d'Une vie de mensonges, avec le jeu du chat et de la souris entre DiCaprio et Crowe, rappelle particulièrement le film de l'autre frère Scott, Tony, dans Spy Game, avec Brad Pitt et Robert Redford.

Le talent de Ridley Scott pour mettre en valeur les scènes d'action n'est plus à faire. L'impressionnant alliage entre la technologie de pointe de la CIA (avec ses drones de surveillance) et le travail sur le terrain de l'agent Ferris démontre tout l'arsenal dont disposent les États-Unis pour faire échec au terrorisme.

Le scénario en arrache toutefois sur la relation entre les deux personnages principaux. Si DiCaprio déploie une belle énergie et s'avère crédible, on ne peut en dire autant de Russell Crowe (qui a pris 25 kilos pour son rôle), un «cerveau» fort en grandes théories. Bien difficile de croire qu'un homme de son importance délivre constamment ses ordres, entre l'école, le terrain de soccer et le pipi à faire faire au p'tit dernier. Dans ces conditions, impossible de faire passer un tant soit peu de courant dans un scénario qui, en outre, s'avère inutilement complexe et touffu.

Au final, ce Ridley Scott est à ranger dans la catégorie des films qui avaient tout pour eux, mais qui ne livrent pas toute la marchandise.

**1/2
Une vie de mensonges (Body of Lies )

Drame d'espionnage de Ridley Scott
Avec Leonardo DiCaprio, Russell Crowe, Mark Strong, Golshifteh Farahani, Oscar Isaac
et Ali Suliman

On aime : l'énergie de DiCaprio, les scènes d'action bien rodées

On n'aime pas. l'intrigue labyrinthique, le jeu de Crowe, les scènes de torture

Body of Lies. pétards mouillés

David Ignatius, l’auteur du roman d’où Body of Lies est tiré, est un journaliste crédible dont l’expertise et la crédibilité, particulièrement dans les affaires du Moyen-Orient, ne peuvent être mises en doute. William Monahan, lauréat d’un Oscar grâce à The Departed. est l’un des scénaristes les plus en vue présentement à Hollywood. Ridley Scott, qui n’est pas exactement le dernier venu, avait d’ailleurs déjà porté à l’écran avec succès (du moins dans la version qu’il revendique) Kingdom of Heaven. l’un des précédents scénarios de Monahan.

La maîtrise qu’affiche habituellement le cinéaste anglais en s’attaquant à des sujets aussi complexes que spectaculaires a aussi maintes fois été saluée, pensons simplement à Black Hawk Down .

Compte tenu de la somme de talents réunis et du contexte dans lequel s’inscrit le récit de ce nouveau drame d’espionnage, nous étions en droit d’attendre franchement plus qu’un simple film à formules.

De là naît d’ailleurs notre principale frustration envers Body of Lies. Avec un vrai sujet entre les mains, le travail des agents secrets au Moyen-Orient, les artisans de ce film nous proposent un thriller foncièrement hollywoodien, dont les péripéties restent essentiellement factices. Bien exécuté, ce suspense offre son lot de scènes d’action à indice d’octane élevé. Il est toutefois difficile de trouver quelque chose d’un tant soit peu substantiel dans ce récit.

Le constat est d’autant plus dommage à faire qu’on sent bien le soin qu’ont pris les artisans à proposer une vision nuancée, ou, à tout le moins, un peu plus respectueuse que celle avec laquelle Hollywood nous bombarde habituellement.

Par exemple, le personnage d’espion en mission au Moyen-Orient qu’interprète avec conviction Leonardo DiCaprio affiche une réelle volonté d’intégration dans la société dans laquelle il vit. D’abord vu en Irak, Ferris, l’un des meilleurs agents de la CIA, est d’ailleurs à même de faire croire de l’intérieur à l’arrivée d’une nouvelle organisation terroriste bidon.

Il veut ainsi faire réagir une organisation «concurrente», dont les actions demeurent toujours anonymes. Son opération le mènera évidemment à transiger à la fois de façon clandestine et officielle, ses rapports avec le chef de l’agence de renseignements jordanienne (excellent Mark Strong) constituant en outre le meilleur élément du film.

Même s’il n’est pas toujours plausible, le récit reste ainsi, quand même, d’assez bonne tenue quand il s’attarde à suivre le personnage de DiCaprio sur le terrain. En revanche, il s’enlise complètement dès que Hoffman, le patron immédiat de Ferris, s’en mêle. Même Russell Crowe, qui a engraissé de 25 kilos pour l’occasion, ne semble pas croire à ce personnage qui, en faisant son épicerie dans sa banlieue de Washington, donne des instructions à Ferris au cours de conversations impromptues au cellulaire. On ne croit pas non plus à ces impressionnantes images high tech captées à Bagdad ou ailleurs, vues sous de multiples angles sur écrans géants dans les bureaux de la CIA à l’autre bout du monde.

Scott aurait justement pu confronter ces deux visions – celle de la technologie contre celle du travail sur le terrain – mais il préfère laisser tomber. Le personnage que campe Russell Crowe semble d’ailleurs avoir été artificiellement greffé au récit, un peu comme si le scénariste s’était senti obligé d’étoffer un personnage d’abord périphérique, devenu protagoniste en raison de la notoriété de son interprète.

**1/2
BODY OF LIES (V.F. Une vie de mensonges)
Drame d’espionnage réalisé par Ridley Scott. Avec Leonardo DiCaprio, Russell Crowe, Mark Strong. 2h08.

Au Moyen-Orient, un espion américain à la poursuite de terroristes est entraîné dans des jeux machiavéliques.

Bien exécuté, ce suspense campé au Moyen-Orient reste pourtant bien vain.